vendredi 26 août 2005

Week end amorcé

Ce matin je me lève avec la belle impression que je vais passer une superbe fin de semaine de trois jours.

Je me rend à mon rendez-vous chez Diane ma sorcière bien aimée. Une heure de pur plaisir. Un massage exquis. Son diagnostique cette fois-ci:

Catherine tu es stressée. Je te donne la carte de mon ami Ghislain. Il est homéopathe. C'est un gars vraiment brillant. Je suis certaine que tu as plein de démons en toi. Ton stress date de tellement longtemps. Va le voir. Il te regardera et il trouvera tout de suite. Moi il m'a fait pleurer dès la première rencontre

J'ai pas envie de brailler. Bull shit l'homéopathe là. J'ai gobé des fruits à n'en plus voir clair, j'ai arrêté l'alcool, j'ai bu des tisanes infectes, j'ai mangé des algues comme si mon prénom était Némo.
Je suis stressée?
Parfait, j'ai un remède miracle pour ça. Je quitte donc cette sorcière pour me rendre à mon autre rendez-vous.

Arrivée au métro Crémazie, je mange un fruit (un satanné fruit). La Civic verte de Jean-Michel arrive. Je me glisse à l'intérieur pour retrouver mes compagnons de route.

Dans la voiture se trouvent Jean-Michel, sa copine (je crois qu'ils ne sont pas amoureux) et un ébéniste qui lit une BD. Il ne m'en faut pas plus pour sortir mon journal et mes écouteurs. À la une du cahier Affaires, on peut lire ceci: MONTRÉAL DOIT LANCER UNE CHASSE AUX ÉTUDIANTS. Je dis tout bas: Catherine aussi.

La Civic verte n'a pas la clim. Mon journal menace de s'envoler à tous coups de vent et mes cheveux préalablement raidis sont ridiculement endiablés. Je range le journal et opte pour Guillaume Vigneault. C'est pas terrible.

Soit je me tappe pour une Xe fois l'album de Camille ou soit j'écoute mon bédéiste de voisin rire des 'blagues' des Grandes Gueules. Camille vient prendre ma douleur avec brio.

Petro-Canada au loin. Alleluia la libération a sonné. Je suis vraiment dans un état profond de joie. Seulement qu'un petit trajet d'autobus d'une quinzaine de minutes et je serai dans ma ville préférée (égalité avec Montréal).

Québec est toujours aussi accueillante. De ses grands bras frais elle m'accueille toujours avec son sourire des plus beaux jours. Quand je respire son air, j'ai vraiment l'impression de faire plaisir à mes poumons. Je m'y sens chez moi. Comme si j'y étais née. Quand j'arrive à Québec, j'ai l'impression de rentrer à la maison c'est si étrange. Une telle grandeur et une telle splendeur. Du haut du Hilton, on voit tout. Le monde m'appartient et je m'y sens exceptionnelle. Je m'y sens libre. Je marche du point A au point B et du point B au point C avec l'assurance de toujours trouver du bonheur à mon point d'arrivée. Québec je t'aime.

Je l'ai trouvé mon anti-stress

4 commentaires:

Annie Pas Toujours Gentille a dit...

franchement, pis moi, je fais quoi si je veux faire du vélo, ou magasiner aux puces de la plaza ?

Doudou a dit...

Différences Québec-Montréal

-À Québec, on peut sortir, laisser sa sacoche sur une chaise, aller danser et avoir la certitude que quand on va revenir, la sacoche sera toujours intacte.

-À Québec, on peut sortir, danser sur des rythmes latins et entendre 2 secondes plus tard, du Metallica et du guns n roses sans que personne ne semble trouver ça louche.

-À Québec, cruiser est tellement facile.

-À Québec, les petites chaussures blanches sans appui ne sont pas permises parce que dans les cotes, on risque de se ridiculiser

-À Québec, on boit de la bière en pot

Doudou a dit...

Ann dit que tu es nombril haha

Annie Pas Toujours Gentille a dit...

et toi tu es paul cagelet