lundi 19 décembre 2005

Je n’aime pas DJ champion (et ses bobettes)

Quand l’album est sorti au printemps dernier j’ai lu une critique pas trop mal dans le Ici. Je me suis rendue chez mon disquaire. Non, je n’ai pas levé en l’écoutant. C’était fait, je ne voulais pas ce disque, j’ai dû acheter We are wolves à la place, ou quelque chose d’aussi cru. Puis, les gens se sont mis à s’enfler le cerveau avec ce disque. Je me dis : qu’est ce que je n’ai pas pigé? Je l’ai vu au gala des Mimi’s. Non, je n’étais pas émue. Mais qu’est ce que le monde lui trouve. Écouté chez une amie, j’ai tenté d’aimer ça, d’embarquer, je commençais à connaître les chansons… je ne danse pas.

Je trouve que quand tu aimes déjà la musique électronique et les gros beats gras, et que tu entends Champion tu cherches la nouveautés. La nouveauté ne se trouve pas sur ce disque, que du déjà vu. Pas fait pour moi. Un disque pour les gens sans saveur qui veulent avoir l’air dans le coup. Un artiste récupéré par Spectra et réutilisé à toutes les sauces dans tous leurs évènements.

De gens à mon travail achètent des compils ridicules de magasin comme celle du café Melies. De la musique qui se digère bien, sans doute comme leurs sandwiches. Est-ce qu’ils servent des sandwiches ? Puis ces personnes me disent qu’ils ont entendu Champion sur une compil de l’Adisq, ils veulent l’album. Ok, je ne l’aime toujours pas. Mais je leur dis de l’acheter. Ils vont aimer ça.

Puis je lis qu’il a fait des ravages aux Transmusicales de Rennes. Tous les gros festivals européens auxquels je rêve d’assister l’ont approché. MAIS QU’EST-CE QUE JE N’AI PAS COMPRIS ?

Puis ce texte sur le site de chronicart me fait sourire.

On va donc se finir sur Champion, le groupe du montréalais Maxime Morin, qui est assez amusant mais pas très intéressant. Morin est debout derrière un laptop et lance des boucles de house merdique tandis que cinq jeunes armés de guitares et de basses suivent du regard ses instructions (des gestes sommaires : 1,2,3,4,5 avec les doigts) pour jouer eux-mêmes des boucles de guitares distordues, telles des marionnettes du beat décervelées. Le dispositif est assez fascinant à regarder, mais la musique pêche par lourdeur, sorte de Rinocérose mal dégrossi, qui fait bien danser à 120 bpm les derniers types bourrés en place, mais ne fait pas long feu la fatigue aidant. Direction, donc, le petit hôtel.

Je ne suis plus seule dans le groupe des snobs du rock !

6 commentaires:

Anonyme a dit...

J'ame bien votre commentaire pertinent, DJ Champion craint

Anonyme a dit...

dj lam est meilleur

André Péloquin a dit...

YES, on est trooooooooooois!

En passant, t'as raison pour le Saguenay. J'ai aussi Phillipe B/Gwenwed, Geneviève & Matthieu et un autre groupe dont le nom m'échappe (Dany Bédard?! Je dois trouver quelqu'un d'autre!) pour représenter Rouyn.

La question demeure, y'a-t-il de bons groupes issus de la ville de Québec?

Annie Pas Toujours Gentille a dit...

pas les pistolets roses en tout cas

André Péloquin a dit...

True that!

Alors, Les Secrétaires Volantes? Me semble qu'ils sont de Québec à l'origine, non?

Anonyme a dit...

Ah bin torrieux! On est 5 asteurs! Moi et un gars à ma job on le déteste! (ou plutot, on catch pas trop c'est quoi le trip)

;)