La scène bocale
Rock'n'truc vous a habitués à des débats niaiseux à savoir si un chanteur est une pute ou pas; si la couleur d'un flyer est mieux qu'une autre; si moi, enfant égoïste, suis une honte pour les féministes de ce monde; s'il fait trop chaud au Zoobizarre, à l'Escogriffe ou à la Sala Rossa; si on doit aller voir The Rapture, SPASM ou Sunny Duval; Herbaliser ou Otarie; etc.
J'ai le goût d'une vraie discussion aujourd'hui. Pour deux de mes cours (oui je fais de la récupération de sujet) j'ai dû me pencher sur l'état de la scène locale. Ça m'a donné envie de vous en parler pour savoir ce que vous en pensez.
Avez-vous déjà lu le texte de Séba sur sa théorie de la scène bocale (de qui j'ai volé mon titre évidemment)?
Vous en pensez quoi?
Comme le dit si bien Séba:
« La scène locale est saturée. Et non! Ce ne sont pas les bands et les bars qui causent problème, mais bel et bien le public restreint. Combien de fois ai-je vu les mêmes gens venir voir un mardi soir Numéro#, le mercredi Plaster, le jeudi Gatineau, le vendredi Omnikrom et le samedi tout ce beau monde se retrouver pour un Bounce le gros des plus éclatés ? Souvent, toujours, toutes les semaines, tous les soirs. »
Si le public est restreint, c'est loin d'être parce que la musique n'est pas bonne. La scène locale connaît un superbe rayonnement à l'étranger. On n'a qu'à penser à SXSW où plusieurs groupes ont fait aller leurs cordes pour le grand plaisir de ceux (je vous jalouse) qui s'y trouvaient.
Malgré la reconnaissance évidente de la scène montréalaise à l’étranger, la majorité des groupes ont de la difficulté à remplir les salles au Québec.
Il y a de plus en plus de bons groupes mais le public reste sensiblement le même. La question c'est: est-ce qu'il y a trop de shows ou pas assez de monde pour les voir? Selon Séba, il y a trop de monde dans le bocal. Je ne suis pas vraiment d'accord. J'aime bien avoir le choix. Quand quelqu'un me demande ce que j'aime de Montréal, une de mes premières réponses est que Montréal c'est génial parce que chaque soir j'ai le choix entre plusieurs concerts. À mon avis, il n'y a pas trop de monde dans le bocal, c'est le bocal qui est trop petit.
L'autre question c'est : Comment faire pour rejoindre plus de monde, faire sortir les gens?
La multiplication des concerts est le symbole de la bonne santé musicale mais devient problématique lorsque le petit public doit se diviser.
Je parle surtout de Montréal parce que c'est ce que je connais mais on n'a qu'à penser aux shows qui ne font déplacer personne à Québec. Mais reculons un peu plus, dans ces villes où la musique indépendante est moins accessible, j'ose pas imaginer à quoi ça ressemble une foule.
Allez lire le texte de Séba. Il aborde différents aspects de la situation et avec plus de coeur que je ne le fais. Discutez ici où là-bas mais je crois qu'on peut gagner à en parler.
Ce n'est peut-être pas vraiment clair et paufiné ce que je dis mais je suis vraiment fatiguée etje tenais à mettre ce billet en ligne maintenant parce que quand j'ai eu terminé mon superbe bocal dans Paint, j'étais trop excitée de vous le montrer tout de suite. N'est-ce pas du grand montage Paint ça?
Donnez vos commentaires parce que moi, je ne suis ni musicienne, ni bookeuse, ni propriétaire de salle, ni rien qui me qualifie pour en parler. C'est à vous...
40 commentaires:
hypothèse 1:
les gens qui ont un minimum d'intelligence, de sensibilité et de goût sont rares. y'a qu'à suivre les débats sociaux pour s'en rendre compte = la culture, au québec, tout le monde s'en tape.
on veut du cash.
et pas juste les vieux...
désolé.
Merde. Je viens de passer une heure à écrire un commentaire hyper pertinent sur ça. Pis j,ai pas réussis à me connecter malgré le fait que je possède un compte blogger.. calice.....
Fuck off je ne réécrirais pas un papier de 10 pages comme comment encore une fois.. C'est juste poche parce que c'était bon ce que je disais. Chose est sûre, je vais revenir et revenez-moi aussi sur:
www.mcbrutalll.blogspot.com
ou
www.myspace.com/surtonvisage
ou
www.myspace.com/gatineau
ou ici
avec doudou
on va etre dans la bibliographie?
Je pense que si tout le monde lisait Rock'n'Doudou ça aiderait beaucoup. Les gens feraient des choix plus facilement et n'auraient plus qu'à sortir de la maison pour aller là où vous dites qu'il faut aller.
Scène grand publique ou scène émergeante, le principe est le même sur une échelle plus réduite dans le second cas: tout le monde suit tout le monde.
À mon avis, les petits groupes manquent surtout de diffusion, de visibilité, à Montréal comme à l'extérieur de la ville.
Qui donnerait 10$ pour aller voir un film, par exemple, en se basant seulement sur le titre, sans en connaître les acteurs, sans avoir lu les critiques? Quelques intrépides amoureux fou de cinéma et d'autres égarés probablement.
Le bouche à oreille ça marche, mais ça prend du temps.
Je pense comme Véro, "les petits groupes manquent surtout de diffusion, de visibilité, à Montréal comme à l'extérieur de la ville."
Moi je pense que c'est vrai que je vois tout le temps les même faces dans la foule des shows, pis que souvent c'est même des gens qui étaient sur la même scène la semaine d'avant... Combien de shows ai-je (pas) vu, caché par Navet Confit ?
Montréal n'est pas une ville si populeuse que ça, des fois j'ai l'impression que pour chauqe personne qui habite la ville, il y a cinq bands...
La solution est simple : procrééons !
C'est pas compliqué a peine 20% de la scene local est bonne... CISM fait du bien mais aussi beaucoup de mal à la scène parce qu'il y a trop de groupes qui se pensent pret parce qu'ils ont un numero 1... tu vas a leur concert et ils ont un hit...
ON A BESOIN D'UNE SELECTION
Et le cercle est trop petit, les critiques sont amis... c'est genant le copinage critique-groupe des fois...
Et vu que les critiques sont meme pas capable de recopier une info d'un dossier de presse... les critiques de disques sont juste du remplissage...
J'en ai un catalogue de conneries compilées
Si au moins on avait des critiques pour dire... que Tricot Machin c'est vraiment de la musique pour la generation passe partout attardé... Pour dire que Seba est peut etre un peu trop showoff... Pour decrier tout ces groupes qu'ils veulent pas se prendre au serieux pour etre different mais qui finissent par etre tous pareils, Que certains groupes de la scene local donne trop de shows etc..., que les branches mortent aillent se faire foutre avec leur comment.
Faut pas commencer à dénigrer les gens tout de même... je crois que tout le monde gagne à découvrir ce qui se fait ici dans le genre qui lui plait, d'abord parce que ça permet d'être en contact avec ces artistes... juste ça compte pour beaucoup... Il existe, pour grand nombre de gens, un espace infranchissable entre la culture (sous toutes ses formes) et eux-mêmes... Comme s'il était inconcevable d'être en contact direct avec les gens qui jouent cette musique... On peut blâmer beaucoup de trucs, le culte de la célébrité, les médias populaires, etc. mais ça ne changera rien à ça...
Du sang nouveau donc, oui, tout à fait. Toujours plus, il faut rester avide...
mais comment rejoindre une foule qui n'est d'abord pas présente? C'est comme au cégep, les associations, les journaux étudiants, tous ces gens impliqués et motivés se battent pour gagner non pas la visibilité, mais l'attention de leurs membres... le problème n'est pas qu'il n'y a pas suffisamment de visibilité... il y a de la place! Les blogues, revues, journaux, hebdomadaires de tous genre... et il pourrait en avoir plus! Mais comment attiré pas seulement le regard, mais aussi l'intérêt d'un passant vers une affiche sur une boite aux lettres, alors que les gens ont peine à se regarder et sourire... Comment incité un lecteur à lire la maigre colonne scène locale, alors que les 2 pages précédentes parlent de Stefie Shock en SUPER GROS...
Bref, je pourrai m'éterniser toute le journée, il faut laisser place au débat... McBrutaLLL pique plusieurs cordes sensibles, et faut prendre le temps d'y penser. Mais pas juste d'y penser, d'agir aussi!
Je trouve juste que cest un drole de debat. Il y a aucun controle sur tous les shows qui ce font en ville.Je trouve juste ca genial qu il est autant de choix.
J aime un band ou je laime pas .C est personnelle.
Que sa soie tous le temps le meme monde a un concert.Ca veut juste dire que ce monde la aime la musique.
Il y a des passionner de musique comme il doit bien avoir 400 fan de timbre qui vont toujours au meme evenement de timbre. C est juste une question interet.
t'as raison a la base c'est juste un probleme qui reflete encore de la société quebecoise de ne pas etre capable de se dire les vrais choses en face...
avec des propos genre faut pas denigrer...
Et c est normal que la scene locale marche pas parce qu'il y a bcp de trucs pas bon c'est pas plus compliqué que ca...
Zzzzz.
La scène locale… ahhh, qu'on aime bien en parler de cette scène.
On aime en parler pour justifier pourquoi on sort autant, pourquoi on aime Ghislain, Séba ou Malajube.
Pour justifier aussi notre propre implication dans le milieu, pour justifier que le karaoke peut être cool le temps d'une soirée et qu'un happening au bowling n'est pas si quétaine que ça. Et évidemment.. elle alimente les conversations sur les blogs.
On peut se concentrer sur le plaisir de vivre à la place de perdre son temps à essayer de faire le bilan ?
La scène va très bien... POINT.
Lucidik va donc dire a un artiste qui vend meme pas 500 exemplaires alors qui voit son nom partout... pas capable d'avoir une job payante... parce qu il a besoin de temps libre pour jouer etc...
Sérieusement, toutes les villes ont le même "problème". C'est pas spécifique à Montréal.
Et pour moi c'est pas réellement un problème, c'est de la sélection naturelle. Certains se découragent, d'autres pas. Parlez-en à Richard Desjardins si vous voulez un exemple concret.
La poésie, le cinéma, n'importe quel art rush pour trouver son public.
Le milieu de la musique est quand à lui super choyé malgré tout. Le nombre de salles, de magasins de disques, la vente en ligne, exposure dans les médias, etc.
Pis pas la peine de s'apitoyer parce qu'il y a supposément trop de shows ou pas assez de public ou toujours le même public.
Non, si quelque chose est bon, si le groupe ou la personne travaille fort, s'il fait convenablement sa promo ou engage du monde pour sa promo, si tout ça est réunit, et bien plus, il est fort probable que ça va percer. Ça prendra du temps, mais crisse, faire un un bac ou une maîtrise sa prend du temps aussi.
Ça me fait rire quand du monde font des shows et pas de promo et se plaignent qu'il y a personne... snif...
Pis quand tu joues 12 fois dans la même ville sur un an, c'est peut-être normal que moins de gens viennent te voir au 12e show.
Pis si ça marche pas à Montréal, c'est peut-être ailleurs que son public le trouve.
»» Anonyme :
Tu as parfaitement raison, mais les temps changent. Les modèles d'affaire aussi.
C'est pas le gars des Wampas qui faisait de la musique et travaillait quand même à la RATP?
Il prennait ses vacances pour faire ses tournées. Y'a pas de modèle écrit nulle part ;)
Perso, je trouve l'état de la scène bien, comparée à il y a quelques années.
Certains noms réussissent à obtenir de la reconnaissance très loin et ce grâce au Web. Par contre, je sais pertinement que certains travaillent très dur, à tous les jours pour y arriver. Mais faut pas non plus oublier qu'on est à Montréal. Pas à Paris ni à NY ! Le bassin est plus petit.
D'ailleurs, l'exode des talents existe aussi pour la scène musicale. Robert de la Gauthier, DJ Preach sont bien partis en Europe pour poursuivre leur chemin de DJ... Chromeo marche plus à New-York et Paris qu'ici. C'est ok. Le son de Chromeo n'est pas très montréalais mais peut bien coller à une autre ville. On peut pas non plus forcer XYZ à écouter Séba si il n'aime pas ça.
Je trouve simplement qu'on ne changera pas le monde en s'écrasant sur le constat de notre scène. Croyons et encourageons ce qui se fait de bon, c'est pas plus compliqué... et c'est parafaitement naturel.
Ton dernier post résume entièrement ma facon de penser
Je suis parfaitement en accord avec vos derniers commentaires messieurs. Il y a juste tant de monde dans cette petite (!!!) ville qui aime la musique au point d'être motivé d'aller voir et revoir des shows... Je pensais à un truc en relisant le post original... C'est certain qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui vont voir les mêmes shows du mardi au samedi... faut comprendre que c'est totalement sain de vivre sa vie... Sauf qu'à chacun de ces soirs, je suis certain qu'il y a une majorité de personne pour qui cette soirée représente une sortie ponctuelle, parce qu'ils apprécient la musique. Si ces gens là ne se font pas remarquer, c'est tout à fait normal! Il faudrait être bien courageux pour voir 5 shows en 5 soirs et ne pas faire partie de la "clique" (oups, je l'ai dit) sans se trouver pathétique, s'emmerder, ou être simplement à court d'amis pour s'accompagner! Ceci étant dit, je le ferais certainement pour 5 groupes que j'aime bien et qui proposent des soirées entrainantes... je serais certainement épuisé à la fin...
Chaque groupe ne peut qu'aspirer au succès qui lui revient... par son travail, sa promo, sa musique... c'est pas normal ça?
Et je pense que c'est même plus dur percer à Paris et à New York parce qu'il y a encore plus de compétition et que ça coûte cher vivre dans ces villes-là.
Je pense que le problème, c'est le public qui n'est pas assez large. Et la raison pourquoi celui qui existe est toujours là, c'est parce qu'on aime ça. Il y a en effet plein de bons shows à tous les jours et c'est rarement cher -- ça crée une dépendance.
Je vois pas ce qu'il y a de pathétique là-dedans. C'est crissement moins pire que le monde qui écoute le banquier pis douze autres émissions poches à chaque soir de la semaine. Mieux vaut sortir de ta piaule et aller écouter de la bonne musique, non?
C'est sûr que c'est pas tout le monde qui peut se le permettre (travail, famille, etc.), mais je crois que si plus du monde commencerait par aller voir un ou deux petits shows, après ça ils seraient tentés de revenir.
J'avais posté mon avis sur le blog de Séba, d'où vient la réflexion mais visiblement, le débat, c'est ici que ça se passe...
Donc, autant y contribuer ici. Je disais donc qu'à mon avis, l'expression "scène locale", on en a vite fait le tour (du bocal). C'est comme "les musiciens de la relève". Ca ne veut rien dire, finalement. La relève de quoi ? "Scène émergeante" aussi, d'ailleurs. On s'en fout que ce soit local, de la relève ou que sais-je. On s'en tape de ces expressions. Le public veut un bon groupe, un bon show, c'est tout.
Si un band du coin est bon, il va aller le voir. Mais pourquoi irait-il le voir tous les mois alors qu'à côté de ça, à Montréal, on peut voir tout un tas de groupes de partout à travers le monde chaque soir ? Je comprends que ces groupes désirent jouer souvent. Mais moi, si je vois Omnikrom une fois, je trouve ça cool. La deuxième fois, je commence à savoir ce qui va se passer. La troisième fois, j'ai juste envie de voir autre chose. C'est tout. Et je pense que c'est normal.
On peut voir la question autrement et se dire qu'il y a souvent du monde qui va voir toujours et sans cesse les mêmes concerts de groupes bocaux alors que, très très souvent, on voit d'excellents groupes de toutes sortES (édit !) de pays qui remplissent une petite salle au tiers. On parle sans doute du fameux noyau de gens qui ne se renouvellent pas ou pas assez.
Qu'on s'entende : je n'ai rien contre les groupes québécois. J'en apprécie beaucoup. Mais à un moment, tout cela ne tourne-t-il pas en rond ? Surtout que certains médias jouent le jeu, notamment les radios communautaires qui n'ont d'ailleurs pas le choix vu qu'on leur impose de quotas de fous.
Le pire c'est que ces shows ne sont pas toujours moins chers parce qu'il s'agit d'artistes du coin. Au contraire. Parfois, mais pas toujours. Il suffit de regarder une salle comme le Main Hall, par exemple, où on peut voir chaque semaine d'excellents groupes de partout dans le monde pour moins de 15$. L'exemple de dEUS me vient en tête, par exemple. 14 $ pour un groupe fabuleux. Résultat : une salle minuscule remplie à moitié alors qu'ils font des sold-out partout ailleurs.
Le problème est sans doute aussi qu'on nous parle toujours et sans cesse des mêmes trucs. Eh, les gars, TTC c'est bien beau mais y a autre chose, dans la vie !
Est-ce que le problème est que les médias ne parlent pas assez de la scène locale (et donc que le public ne se renouvelle pas) ou bien qu'ils en parlent trop (et donc favorisent le fait que ces groupes tournent en rond dans les mêmes endroits). Je n'en sais rien. Mais ça pourrait sans doute être intéressant de voir la question sous plusieurs angles. Peut-être que ce genre d'attitude n'encourage pas les groupes à aller voir ce qui se passe ailleurs. La scène nombril, c'est encore pire que la scène bocal.
La solution serait-elle d'aller voir ailleurs ? Le monde est vaste. Même si je me doute que c'est plus facile à dire qu'à faire.
On parlait de la scène franco et de la scène anglo à Montréal. Il est clair qu'en matière de tournées en dehors du pays, il n'y a pas photo. Prenons Constellation, par exemple. Qu'on aime ou pas, c'est un label très local. Pratiquement tous les groupes sont montréalais. Pensez-vous que A Silver Mount Zion (ou n'importe quel groupe) réussirait à remplir des salles chaque mois à Montréal ? Je pense que non. Ils jouent de temps en temps ici mais ils jouent surtout partout ailleurs. Et certains groupes Constellation encore moins connus et moins vendeurs font de même.
Et qu'on ne vienne pas dire que c'est à cause de la langue. Les Georges Leningrad jouent partout et ils baragouinent en franglo-machin. Ces derniers, d'ailleurs, seraient-il devenus aussi connus en ne jouant qu'au Zoobizarre et au Divan orange ? Sûrement pas. L'exemple de Malajube est aussi intéressant. En français, ils jouent pourtant en Scandinavie, aux USA, etc.
Je ne veux blaster personne mais juste relancer la réflexion... C'est clair que je balance des pistes sans savoir où elles peuvent aboutir. Mais parfois c'est bon de regarder une situation de plusieurs manières différentes.
En tout cas, ce qui est clairement stupide, c'est cette histoire de loi pour la protection de la jeunesse. Pourquoi tous les concerts ne pourraient-ils pas être "all ages" ? C'est quoi cette histoire ? Un type de 16 ans n'est pas capable d'apprécier un show ? Ou alors on a bien trop peur qu'il puisse boire une bière ? Arrêtons l'hypocrisie, on n'est plus au 19ème siècle ! Le jeune qui veut boire une bière pourra la boire n'importe où. Il ne va pas payer pour un show pour ça. Je ne comprends pas qu'une loi aussi arriérée existe encore sans que personne n'y trouve à redire.
PS : Didier Wampas, aux dernière nouvelles, travaille toujours à la RATP.
dans une pub de Rogers on peut voir un gars télécharger du Navet confit!
Moi je me demande qui peut bien rester «anonymous» ici?
Peut-être sont-ce les commentaires du groupe anonymous?
sont-ce?
sont-ce?
Sont-ce!
anonymus
Merde vos propos sont tellement naif...
Sort pawa up first sur dare to care
Sort pawa up first autoproduit (realité scene local)
Sort tricot machin sur dare to care
Sort tricot machin autoproduit (realité scene local)
C'est la realité entre Machine et pas machine, c'est le truc qui fait que tu passes inapercu ou pas, rien a voir avec le talent... tu fais confiances a dare to care pour avoir du bon gout... c'est une selection c'est tout, idem pour constellation, alien 8, dry and dead...
Alors quand tu as 250 CDS des critiques a profusions trop de concerts etc... plus rien devient un evenement, alors tu laisses passer
C'est pour ca que c est important d'avoir une selection... un claude rajotte qui te casse ou pas, un voir qui parle de toi uniquement que si tu es vraiment bon, idem pour un CISM... Prostiputes #1 a cism, come on!!! Avez vous deja ecoutez bellemarre, elle est hysterique a chaque critique de disque, c,est juste pas valable... ce model la
Les poissons barbottent !
les poissons vivent dans l'eau !!!!
oserez vous aller voir ça
March 28th 2007
8H30PM
THE LONG WINTERS
BROKEN WEST
STARS OF TRACK & FIELD
AT MAIN HALL, 5390, St-Laurent
Dans un autre ordre d'idée, j'ai grandi en banlieu de Montréal, à Mascouche (20 min d'auto), pas très loin. Et je dois dire qu'avant de déménager à Montréal, scène locale se serait résumé pour moi à Simple plan (avant avant avant) qu'il y ait même un ombre de popularité pour eux, et genre les cowboys fringants.
En banlieu, ya pas de Voir, d'Hour, Ici, Mirror, Bang Bang, Nightlife, name it... Ya pas de tite salle de spectacle avec des groupes locaux. C'est même à se demander si ya des groupes locaux...C'est loin d'être Sorel!!!
À Mascouche, la scène locale, ça n'existe pas. Alors comment même penser venir voir des tits shows dans des tites salles géniales à Montréal??? Quand pour toi petite salle à Montréal se résume à la Place des Arts, Théâtre St-Denis et Centre Bell...
Il a fallu que j'aille 18 ans, que je déménage à Montréal, que mon prof de philo me parle du voir, que je google Jean-Phi Goncalves pour découvrir que Plaster et Afrodizz ça existait, et découvrir que le Divan Orange et l'Esco étaient de chouettes places, et que wooooooooooowwwwwww!!!!! Ya de la musique vraiment trop bonne et intéressante qui se fait ici!!! Ya pas juste Garou, Céline, Isabelle Boulay et etc...
Je suis maintenant accro de la scène locale. J'achète trop de cd, dépense trop en show. Je fais découvrir tout ce que j'aime à mes amis, qui eux même s'ils aiment ça, ne feront pas de découvertes par eux même... On doit les prendre par la main.
Maintenant, je pense que cette fameuse scène passe moins inaperçue dans ces banlieus. Avec tous les "débats" qu'on lit dans les journaux. Les Jean Leclerc qui "bitch" Malajube, Pierre Lapointe qui fait l'éloge de Malajube à l'Adisq, Malajube tout court, etc... Mais encore...
Si t'habites à l'extérieur de Montréal, ou des "centres" musicaux, et qu'il n'y a pas une tite salle de spectacle par où ces groupes passent, c'est pas évident être au courant de tout ce qui se passe et participer au roulement de cette musique en allant voir des shows, achetant des disques, etc...
Bref, c'est ça qui est ça...
j ai hate de voir le travaille que ca donné et je croie que je vaie devenir philatéliste.Un milieux plus calme sans guerre et débat
Il n'y a pas si longtemps, je me demandais à quel point la scène musicale était une micro-économie. J'avais l'impression que les gens qui achètent des disques et qui vont voir des concerts sont souvent eux-même artistes ou travaillent souvent dans le milieu de la musique ou dans le domaine culturel.
Because they care. C'est un statement envers quelque chose à laquelle on croit.
Mais si cette microéconomie tourne en rond, la seule façon de grandir, c'est de rendre la scène indépendante plus accessible et (malheureusement?) plus séduisante au monde extérieur, au Québec comme dans le monde.
Dare to Care font en effet une très belle job à cet effet, de même que Bonsound à mon avis. Et au risque de m'attirer les tirs des puristes, les Francofolies aussi.
N'oubliez pas non plus qu'il y a à mon avis deux scènes à Montréal, la scène franco et anglo. Et les deux se croisent que très rarement...
Moi je pense que ya trop de groupe poche dan la scene local... les gens sont moins stupide qu'on le pense.
P-e y a-t-il trop de groupes poches mais il y aussi un trop grand nombre de caves qui s'appellent: ANONYMOUS et qui postent des commentaires caves.
C'est toi qui parlait de la génération passe-partout...? Vieillit.
Bah c est mieux de rester anonyme que d'avoir des opinions aussi aseptisées que les votres, t'aura beau tout dire, il y a bien des choses dont vous n'osez pas dire par peur de se le faire reprocher...
Alors rester anonyme c'est bien plus honnete si au moins ca peut faire prendre conscience a du monde de certaines choses..
C'est vrai qu'il y a un tas de groupes poches dans la scene locale.
C'est vrai qu'il y a une sur mediatisation...
CISM est la radio la moins ecouté de la RADIO montrealaise...
C'est vrai que la scene locale est frequenté juste par des amis, ou des intervenants du milieu...
Le truc que vous pigez pas, c'est que tu peux etre en haut des palmares annuels de nos grandes corporations culturelles qui ont finalement aucun impact.... et pas depassé le 1000 exemplaires...
je sais pas, ca te ferai quoi de jouer et toucher un 20$ a la fin de ton spectacle sachant que ca ta couter pas mal de cash parce que t es pas allé travaillé etc...
et etre disquaire payé proche du salaire minimum...
Alors oui la scene local ca marche pas
bon, ben on va arrêter ça là... fuck les sacrifices, ça ne sert à rien de se faire chier pour ce qu'on aime... je retourne à Justin Timberlake
j avoue c'est terrifiant les argumentations
ciboire!
veuillez oter ma photo du Bocal!
je suis traité à l'antirouille mais ya tout de même des limites!
et pis ya pas de "scène" à st-hyacinthe.
on oublie aussi de parlé de la scene local de cowansville avec ca jolie prison
Beaucoup de band on des membres d'origine carcéral.C'est ca le son de cowansville. Un son plus dure et tatoué.
et cest a la prison de cowansville qui ont commencé le programme de tatoueur en prison.
La scene locale c'est un peu une boite ouverte. Je vous garantie que je peux etre a New York a ecouté du Project Jenny, project jan, Los Angeles pour voir Autolux ou Har Mar Superstar qui se branle la graine a San Francisco un certain soir de semaine... Avec My(crappy)Space et tout le tralala, les blogues et autres. Il n'y plus vraiment de barriere. Pis ca, c'est un balieusard qui a 4 enfants qui dit ca, faque si vous croyez que la scene locale est close, ben c'est votre vie socile qui est dans un bocal, pas la scene...
Concernant la diffusion dans le bocal du Quebec, ben ca fait dur, c'est 2 belles crisses de solitudes, celle de Monrial pis les regionaux. Correct, c'est possible de voir Navet a St-yaya mais... lachez donc pas ce filon la. Surtout qu'en 2007, on peut etre mobile et homme orchestre sans aucun probleme.
Encore faut-il que la solitude de Montreal soit coherente. Y'a pas juste du rock francophone, y'a pas juste du rock, point. Moi ma vie culturelle passe par la peinture, la musique sous toute ses formes (y'a tu quelqu'un qui etait a bookashade cette semaine ?, trop clubby pour les groupies ?)la danse et il y a comme deux planete a Montreal. Les anglos et les frenchies. Bonne chose pour moi qui est Frenglish, je nage entre 2 monde. Did you know Kent Nagano is a rockstar ?
Concernant le regionalisme, maudit challenge. Les regionaux alternatifs ont pris le bus a Quebec, ont continué a rouler jusqu'a Montreal et dans certain cas on pris la 401 jusqu'au boutte. Combien de monde du plateau viennent de Montreal ? Tu me dis, ouais cool, mais il y a le festival de percé, de Tadoussac, de Abitibi en emergence. Pis ca, deplacé montreal en region fait pas grand chose. Surtout quand c'est jammé de fonds gouvernementaux, d'aide secondaires, de teteux et de press pass a 98%. Quand je ramasse ma passe de Mutek, du festival de Jazz ou de Pop pis que je paye pour, je me demande combien de monde paye aussi ? Au francopholies, je pense que je suis a peu pret dans les 10% qui ont payé pour le criss de show. On va me dire, ouais mais ca prend une masse critique, un word of mouth, etc... bullshit, ca prend un artiste et son art. Tu peux accepter ce destin la et vivre heureux ou ben faire ton gerant d'estrade sur la culture, son emergence, son potentiel. Les plus belles choses sont celles qui arrivent spontanement a un certain moment.
Autre chose, si les cercles fermés de fan payent pas ou consomment peu, comment un artiste qui ne survie pas a la base, peut le faire si sa clientele est sa gagne de chum. Syndrome du guestlist. Pas de surprise la, mais SVP pleignez vous pas...
Il y a un certain mouvement de hype qui est toujours troublant. Malajube en tourné, c'est cool, mais c'est pas glamour pour 2 cennes quand tu paques le u-haul a 2 heures du mat, deprimé de savoir que tu descend a LA toute la nuit. Cool pendant un mois, un an, etc... mais ca fait pas des enfants forts. Pis c'est pas de la poutine servie a Austin qui va changer le cours d'un groupe, de sa ligne creatrice, de leur trippes. So obvious...
Moi, ma premiere bataille, ca serait Montreal et ses environ. Des lieux de diffusion externe, pas evident. Dans mon bled, la medianne de salaire est de 80K, assez jeunes, 20K habitants, ben le tim horton est plein, il y a 20 chaines de restau, tous les locaux du village sont occupes par des esteticiennes qui changent de spot comme elles changent de bobettes, pas un criss de local d'art, meme pas possible d'ouvrir un bistro, le monde est collé devant le flat screen a ecoute Le Banquier... La bataille est perdue d'avance. Dites merci au fucking boomers a marde.
Je m'avancerai meme pas sur les beaucerons et la ville de Quebec d'ou j'ecris ceci... two words, Mario Dumont ou Patrick Roy... Liberté sti.
Des fois je me demande si Arcade Fire devrait donner 25% de son cachet a Pitchfork ?
Quand les gens vont arreter d'esperer au stardom, a la track ultime, ou a CKOI, ben les artistes vont respirez mieux. Finalement, si quebec est un village (comme ma blonde me dit: 'fais pas des mauavais coups a Quebec, je vais le savoir en 24 heures'). Ben c'est pareil a Montreal, et encore pire quand le cercle est seulement celui de la musique locale et francophone.
Finalement, je vous annonce que j'ai quand meme ete capable de danser entre 2 tables de taverne sur du TTC et du Bounce en semaine a Quebec, c'etait ca ou un show de tam tam de kids qui puent la sueur.
Shut up and dance fuck, life's too short.
Ti pere dis des niaiseries, j'accuse la taverne.
pas autant sur la scene locale que sur la diffusion et aussi sur la multiplication du produit et la dilution de sa qualité:
http://www.cbc.ca/thehour/video.php?id=1467
arrete de boire
arretes de boire du kool aid
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