samedi 31 mars 2007

Le sac à main

Petit 5 à 7 nightlife au Musée des beaux-arts jeudi, à mi-chemin entre un lancement, une activité de scène locale et un 5 à 7 de publicitaires en manque du Café des éclusiers. Quelques faces communes (les Oliviers, L'otarie, Les 33 mag, une Shüffle, une Spin le monde et toutes sortes d'autres journalistes) et les coupons d'alcool nous font presque oublier tous les flaflas de la soirée.

En allant au cabinet et tout au cours de la soirée, je suis épatée de constater le nombre de personnes qui semblent assister à leur premier 5 à 7 à vie:

- Hey, ça tape deux p'tits verres de vin quand tu n'as pas mangé
- Mais oui hein, on n'a pas mangé, je suis saoule plus vite que d'habitude


Mais voyons, c'est comme si c'était la première fois que ça leur arrivait... Il faut dire que s'ils avaient servi des canapés au lieu de vulgaires plats de chips et de pinottes... Continuons la discussion avec des notables. Quelques verres se fracassent contre le sol. Ray Charles remixé joue. L'expo de Walt Disney attire les badauds. Je cache deux coupes à vin dans mon sac à main peu discret.

Julien nous raconte son entrevue avec Omnikrom :

- Oui oui Linso m'a dit qu'un des seuls blogues québécois qu'il lit est Rock'n'doudou (Kekou mon trésor, oui Gabichou, c'est à toi que je parle)
- (moi et doudou) OOOOhhhhhhhh (et là je réfléchis à la fois où j'ai publié ça...)
- Et Jean-bart m'a dit que ce qui l'enervait le plus au monde, c'est le monde qui ont des faux...

Il regarde mon sac à main, un VRAI Vuitton Speedy vintage, Je le regarde, outrée:

- Quoi !!! Non, là on va mettre un truc au clair, parce que j'en ai marre. Mon sac est un vrai Vuitton, jamais je n'oserais me promener avec un faux, bordel de merde.

Que tout ceux qui, hier, ont jeté un regard furtif dessus, presque discrètement, se rassurent: c'est un fucking vrai. Et comme ça m'énerve que les gens puissent penser que c'est un faux (je pense la même chose à chaque fois que je vois quelqu'un qui en a un dans le metro), je vais le refoutre dans ma garde robe et, faire comme avant, le sortir que lorsque je prends l'avion. Il prend sa retraite.

Je me calme avec un peu de cidre de glace offert par la maison. Et on enregistre la balado. AMB, Marine et Annick nous rejoignent pour la finale dans la ruelle. Anne-Marie me demande:

- Ton sac là, est-ce que c'est un vrai ?

Hey ciboire. J'en ressors alors les deux coupes volées lors de la réception, et nous les fracassons sur le sol pour l'enregistrement. Nous aimons les effets spéciaux dans la balado. Le tout s'est terminé par un festin de côtes levées au Bâton Rouge. Et au retour j'ai foutu le sac à main dans le fond de la penderie.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

jeanbart cest un ami gay. Il aime le vrai.