Une matinée de rêve
Déjeuner avec un ami que j'adore suivi d'une heure à lire la dernière édition du Nightlife au soleil au Carré Saint-Louis avant que les ivrognes ne se réveillent.
C'aurait été paradisiaque si ça n'avait été de ce petit tracteur bleu ridicule qui coupait le gazon et de cette vilaine toux qui va et qui vient depuis un mois.
Matinée de rêve je vous dis.
J'effeuille pour vous le Nightlife Magazine ce matin.
Je suis une effeuilleuse.
Une chance que j'aime la plume d'Olivier Lalande parce que j'aurais trouvé la lecture longue. Non mais est-ce qu'il signe tous les articles?
Entre autres, un article passionnant sur Socalled (en une), dont la pièce You Are Never Alone est un de mes gros coups de coeur d'une compilation (je ne sais plus laquelle) de Pop Montréal. Vous savez bien que vous pouvez l'écouter ici. Vous savez aussi qu'il est sur la rue Saint-Viateur ce vendredi à 19h30.
Il y a vraiment des bijoux de phrase dans cette édition du Nightlife.
Comme ce petit extrait des paroles du très brillant Alex Tagliani:
Je marchais avec ma femme sur la plage en Australie quand une vieille dame chinoise nous a attrapés par le bras pour écrire nos noms en idéogrammes sur du papier de riz. Par la suite, je me suis fait tatouer celui de ma femme, Bronte, sur le bras. Le seul problème, c'est que ça prenait une aiguille pour faire un tatou, je croyais seulement que ça prenait de l'encre spéciale!Il y a aussi l'article d'Olivier Lalande (qui d'autre?) sur Manu Chao qui est un bijou en soi mais particulièrement:
(s'adressant à Manu Chao) Merci de t'être fait discret, ces dernières années. Vraiment, on t'as assez vu (sic), et surtout assez entendu entre 1998 et 2001 (...) Aux tam-tams, le dimanche, ils appellent secrètement ton nom en code morse.Ou encore dans l'article de Julien Cayer sur CSS:
Et l'alcool (à qui ils dédient une chanson), là-dedans? On leur a demandé quel était leur favori et ils nous ont répondu «vin et saké». Est-ce mélangé ensemble, l'un à la suite de l'autre ou séparé? Ils n'ont pas cru bon de le spécifier. À nous de l'essayer. Car, comme le prouve CSS, ce n'est pas parce qu'on ne sait pas ce qu'on fait que le résultat en est moins savoureux.Par la suite, je me suis demandé à quoi servait un compte-rendu de concert un mois après l'événement... puis, je me suis demandé aussi s'ils avaient une correctrice au Nightlife... J'offre mes services s'ils les veulent bien. Car voyez-vous, je ne porte peut-être pas de t-shirt qui l'indique mais j'aime bien corriger.
9 commentaires:
J'adore vous lire Mademoiselle Doudou surtout quand vous blogué de cette façon !
En voilà un qui veut se faire corriger. RRraaaawwwrrrr...
on a lu les mêmes textes, je voulais aussi dire à lalande qu'il ma fait tellement rire en écrivant ce texte sur manu chao, que je déteste bien sur
Ouais, « vin et sake ».
J'étais comme : « That's it?»
T'as trouvé des fautes dans mon texte Cat?
Dans celui sur Girl Talk il me semble... ouin.
Un S en trop quelque part.
Si ma mémoire est bonne.
Ah! La perfection n'est pas de ce monde.
J'ai eu les mêmes réflexions, en lisant le NL, sur mon balcon il y a quelques heures. On doit être psychonnectés ou quelque chose comme ça...
on peut lire le Night Life le matin?
j'adore quand des blaireaux (connus de surcroit) nous racontent qu'ils se sont fait tatouer le nom de leur blonde traduit en chinois. Un nom traduit phonétiquement vers le chinois, 9.9 fois sur 10, ça ne veut rien dire et c'est laid. Surtout qu'avec un nom comme Bronte, c'est mal parti. Enfin, j'le dirai à personne si votre tattoo est à l'envers. Et je vous laisserai croire qu'il veut dire "étoile" ou "dauphin céleste".
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