C'est jusqu'au 15

On dirait que je n'ai pas encore dormi depuis mon retour de Québec. D'ailleurs, ai-je dormi depuis jeudi nuit?
J'en sais rien. Probablement puisque je suis encore en vie.

Cette semaine, nous faisons enfin la preuve que Rock'n'doudou est formé de deux personnes distinctes. Essayez de couvrir le festival de Jazz et le festival d'été en même temps vous!

J'étais l'envoyée spéciale à Québec.

Après avoir joué à des jeux niaiseux dans l'auto, nous arrivons à Québec pas mal plus tard que prévu. C'est pourquoi je rate Dany Placard et que j'attrape à peine 5 minutes du petit Kuti. Il ne porte évidemment pas de chemise.
Mais bon, comme je les ai tous déjà vus, autant les danseuses de Femi que les douces plaintes de Placard, ça ne me choque pas vraiment.

Je croise tantanne.
Sans surprise, elle m'annonce qu'elle va voir Rachid Taha. Elle me demande si je vais voir Nicole Bach. Oh que non. Très peu pour moi. Je ne feel pas musique classique. J'avais peut-être pensé à Pierre Lapointe mais non. À nous l'Impérial!

Quand j'arrive dans la basse ville, aRTIST oF tHE yEAR viennent de finir leur dernière note. Elle résonne encore mais pas assez pour que je puisse comprendre ce qu'elle me dit. Dommage. Peut-être qu'un jour j'arriverai à les voir.

Avec cette histoire de macaron brillant qui permet à tout un chacun d'entrer où il veut (sauf au concert de Francis Cabrel), l'Impérial est plein plein plein et le nombre de spectateurs est probablement supérieur à celui prescrit pour cette salle. Pas déplaisant comme crowd mais on voit bien qu'à Québec ils rockent (je vous avertis, je vais utiliser beaucoup le mot rocker à partir de maintenant).



C'est d'ailleurs ce que font les 4 filles de Lesbians on Ecstasy, rocker!
Je ne les connais pas plus qu'il faut, sauf peut-être pour les avoir photographiées au premier anniversaire du iPod battle. Je connais quelques-unes de leurs chansons. Mais elles sont convaincantes et ont assurément un public qui est là pour elles. À l'avant, il n'y a que des filles.
J'adopte (pas le lesbianisme, mais le show) et j'irai sans doute les voir une autre fois.

Puis après, pourquoi ne pas enregistrer une balado?




Ensuite, ce sont We Are Wolves qui viennent envahir tout l'espace encore disponible dans l'Impérial. Ils s'imposent dans cette superbe salle comme si elle était leur. Ils ROCKENT. Ce sont des rockstars. Je n'ai franchement aucun autre mot en tête.



Lundi soir, ça fait 48 heures qu'ils ont quitté la scène et je suis encore dans l'incompréhension. Comment un groupe qui fait tant de bruit peut-il être à la fois si doux? Est-ce que je suis la seule à ressentir une affection particulière pour ces trois gars-là (que je ne connais pas du tout je tiens à le préciser)?
Je suis sous le charme de ces loups.

Rien de tel qu'une bonne soirée Ninja Tune pour détourner mon attention quelques heures.
Toujours à l'Impérial, nous dansons, dansons et dansons.
Sur le stage ou ailleurs, quelle importance?



Alors, voilà pour le samedi.
Le dimanche, c'est très différent mais tout aussi charmant.

5 minutes d'Intakto, c'est trop.
Un verre dans le cimetière.
Petit tour à la piscine.

D'ailleurs, à la piscine, Xavier (celui qui sourit, juste au-dessus) prend des photos de Sophie Durocher. Moi, je prends ces deux gars-là en photo en me disant que ce sont peut-être des musiciens du festival... non? Nickelback? Je vous laisse le soin de m'informer.
Mais bon, mon attention est vite détournée.


Puis, la section festival se termine pour moi avec ce concert de Joseph Arthur, qui me semble bien rond.



Ouais ben il est pas trop mon genre ce mec.
Vous pourrez tout de même l'entendre un peu chantouiller dans le P45 dans le bocal qui viendra vers la fin de la semaine.
Le festival d'été de Québec se poursuit jusqu'au 15. J'ai envie d'y retourner la fin de semaine prochaine. Qui qui vient?