dimanche 1 juillet 2007

Jazz - jour 3

La troisième journée du festival est déjà terminée, c'est probablement celle qu'on attendait le plus.

Pour moi, ça a commencé avec Antibalas dans un Métropolis sold-out.

Antibalas

Beaucoup de gens sur scène, beaucoup d'instruments - des vrais - et des sons afro-beat aux accents seventies drogués. Ça sonne comment ça? Vous allez voir. Ils sont quelques-uns à chanter mais c'est surtout cette grande chose rose qui domine.



Puis après, il y a l'entrée de Femi Kuti:



Il a l'air tranquille comme ça... mais non.
Au moment où j'éteinds l'appareil photo, Julien me dit:

- Tu vas voir, s'il enlève sa chemise, ses épaules sont tellement musclées!

Je trouvais l'information très futile mais je n'arrêtais pas d'y penser. Va-t-il enlever sa chemise? Va-t-il enlever sa chemise? Va-t-il enlever sa chemise?

Il m'a fallu attendre 40 minutes pour enfin voir.



Pas mal pour un gars de 45 ans.
De plus, il nous dit quelques phrases en français: Pas mal, pas mal... Ça va mes amis?
Et que dire des trois choristes qui l'accompagnent... tout simplement impressionnantes. Danser comme ça pendant 2 heures, c'est inhumain.

Les danseuses de Femi

Une chose est certaine, pendant ce concert complètement fou, les gens ont dansé.
J'ai même vu Julien danser et écrire un message texte en même temps. Le message texte disait ceci.
J'en veux à la terre entière de ne pouvoir assister au spectacle gratuit de son frère Seun sur la méga scène mardi prochain.

Pour me consoler, 4 heures après être entrée au Métropolis, j'en sors pour aller au Club Soda.
Je ne sais pas ce que ça fait dans la programmation du festival de Jazz mais moi je suis heureuse. Annie aussi et elle ne rate pas l'occasion, vers 2h du matin, de dire à Laurent Saulnier qu'elle est heureuse qu'il existe.
Au Club Soda, cette nuit, c'était évidemment la prestation de Girl Talk et Ghsilain Poirier. Drôle de line-up, ça a commencé par Girl Talk.

Il arrive sur scène: I, my name is Gregg. Et hop! Musique! Dès les premières secondes, je savais que ça allait être magique. Ça danse dès le premier son et ça ne cesse jamais. Comme prévu, tout le monde monte sur le stage. Comme prédit, la sécurité n'aime pas ça et fait descendre les gens.

Girl Talk

Les pauvres personnes de la sécurité, elles n'avaient encore rien vu.

C'est un peu alliénant écouter Girl Talk. Tous ces classiques pop mixés ensemble. Parfois, c'est juste le beat de fond ou un extrait de 3 secondes mais vous êtes constamment en train de chercher l'original dans votre tête. Ça rend fou mais putain ce que la danse est bonne.

Puis, Gregg décide que son dernier morceau, il veut le faire jouer dehors.
Suivez le mec qui joue du tambour et on se retrouve dehors pour faire jouer ça! (traduction libre)
C'est comme ça qu'on se retrouve tous dans le terrain vague à côté du Club Soda. Les plus aventuriers (ou les moins brillants) essaieront de passer par dessus les murs de bois érigés tandis que les autres feront le tour par la ruelle.

Chemin pour s'y rendre

Tout le monde court dehors et c'est fou. Des feux de Bengale, un laptop, une génératrice et des speakers et voilà. C'est fou.

Girl Talk dans un terrain vague
Girl Talk call la shot dehors : La foule se rue à l'extérieur

Après queques minutes, on retourne à l'intérieur où Ghislain aussi s'amuse.
Il a même fait jouer Aimer d'amour. Mais ça n'a pas été suivi d'une minute de silence.

J'aimerais bien que quelqu'un me dise qui était responsable des visuels au Club Soda.

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