Sur un beat communautaire

Il ne me reste plus que 4 jours dans ce beau fesival qu'est le Jazz. Mis à part la pluie qui est trop souvent de la partie, je me réjouis des moments passés sur le site.

Nous sommes comme dans une petite communauté, où on se fait des amis parmi le staff de la sécurité, des kiosques avoisinants, des journalistes qu'on croise partout et des membres de l'équipe Spectra. Et puis je suis assez libre des sujets à aborder en ondes, je suis installée dans la plus belle tente du festival selon les organisateurs, dans des canapés moelleux (pas de la bouffe mais des meubles). J'alterne entre l'album de Mina Agossi, Ghislain Poirier, Pawa up First ou Cinematic Orchestra; après tout, ils ont tous joué au festival.

Et que dire de la qualité des concerts que je vois, tenez, hier je suis allée voir Tortoise précédé de Kieran Hebden (Four tet)/ et Steve Reid. Kieran jouait des machines aisément et de façon déconstruite, mais que dire de ce vieux singe de Steve Reid; il joue de la batterie dans un style Jazz moderne, et regarde sans cesse le jeune Kieran avec un air de défi et d'amusement genre : Mon maudit, tu vas voir je vais te clencher et te surprendre. Comme de fait, je n'étais pas capable de regarder ailleurs que sur son visage durant l'heure et quelque qu'à duré la magnifique performance. Hypnotisant et en transe.

Regardez ses petites mimiques: