Vraiment ?

Au discours d'ouverture du Jazz, Alain Simard affirmait que 1 personne sur deux à Montréal était déjà venue au festival. Même s'ils se félicitaient de cet exploit, je n'ai pu m'empêcher de sussurer à l'oreille de Doudou, seulement 50% !

Ne pas aimer les foules ou le jazz je comprends, mais quand même se foutre d'un tel évènement au point de ne jamais même essayer d'y venir une seule fois me dépasse. Je sais je sais, je travaille là-dedans, j'aime la musique et j'ai un background culturel non négligeable et c'est facile de dire que je suis vendue mais je demeure bouche bée. Je venais traîner au festival pendant mon adolescence, juste pour sentir le pouls et y faire des rencontres. Pour fumer des cigarettes entre amies, comme des grandes, dans le gazon ou les pieds dans le bassin (qui est jaune weird cette année).

Puis j'ai lu sur un post, plus très récent aujourd'hui, que des gens de mon entourage 2.0 se foutaient du festival de Jazz comme si c'était sans intérêt. Avec les commentaires qui appuyaient la cause. Il est également facile de dire que c'est cher, qu'on paie pour que des journalistes et autres mondains sans intérêt y assistent, que l'on nous vend de la pub plus que de la musique.

Mais peut-on cracher sur un spectacle de Pawa Up First gratuit en plein air, un show à grand déploiement de James Brown il y a presque 10 ans encore une fois gratuit, un spectacle d'une jeune formation vouée à un grand avenir comme Misteur Valaire et combien d'autres styles et de découvertes complètement sans frais.

Vous n'êtes pas content que toute cette variété nous soit offerte ? Vous n'avez même pas un seul coup de coeur pour un spectacle en salle ? Vous préférez écouter la radio commerciale formatée ? 1 personne sur deux, vraiment ça me dépasse. Je dois être dans une autre réalité.

C'était mon commentaire, et non, je ne suis pas une fan de Jazz dans le sens officiel du terme, et je ne vous en veux pas, c'est juste que je ne comprends pas.