mardi 25 septembre 2007

L'orchestre de l'épuisement

- Jean-lou, veux-tu manger du riz au poulet avec moi ?
- Non
- tu es sûr ?
- Oui

Je cuisine donc mon succulent riz frit au poulet avec mon ingrédient secret. Tellement secret, qu'on lui dirait, Huile ouvre toi...

Quand j'ai terminé la cuisson, je me gave du mélange

- Snif snif, ça sent bon ton truc
- non t'en aura pas, t'en voulais pas
- SVP Annie, pitié pitié
- D'accord mais juste un bol

Je suis pleine, et je viens de vous conter le bout inutile de l'histoire. Je vais combler votre intérêt principal dans la prochaine ligne. J'avais du mal à me bouger. J'étais épuisée. Puis l'heure avançait, entre deux conversations sur la déchéance, la pureté et le vrai sens de l'amitié. 21h20 j'enfile un kangourou et je suis sur le pas de la porte.

- Où vas-tu Annita ?
- Au Club Soda, je m'en vais voir Cinematic Orchestra
- Tu me laisses seul ?

Oui, je l'ai laissé seul, ses fans sauront me pardonner. J'arrive dans la salle juste à la fin de la première partie. Grey Reverend, un folk man juste assez vedge pour que je décide de l'éviter. En première partie de Cinematic Orchestra depuis quelques dates, il n'a que 100 quelques amis sur son espace.

Être crevée avec une face bête seule au Club Soda entre deux parties c'est pas vraiment le top. Je n'osais pas trop m'avancer dans la foule, des fois je suis comme ça. Je reste derrière, même si je n'entends pas aussi bien pis que quelques dudes intellos et ma foi très mignons me cachent. Et pis après un laps de temps qui me semble tellement long, le show commence. Je vois une gang de 10 mecs habillés en fluo kids amplifiés. Avec des one piece de neige... et comme ils viennent d'entrer et sont gênés de leur look, l'un dit à son ami, il faut garder la tête haute et avancer droit devant !

cinematic 005

Voilà Swinscoe et sa bande. Ils nous lancent leur espèce de succès qui fait tan nan naaaaaan, comme des paquebots. Et ça commence très bien. J'essaie un peu d'être à la console de son. J'écoute. Je monte en haut. Je filme ceci.



Fuck, m'semble que quand j'écoute Ma fleur ça me donne plus une impression de slow rock que de Jazz. Mais à bien y penser, c'est vrai que c'est un band de jazz... avec le côté exploratoire que ça implique. Ça tombe bien, je suis justement dans une croisade Jazz.

Je suis partie avant la fin, parce que quand je fermais les yeux je partais dans une fanfare de fuckés qui improvisent et après je me mettais à rêver. En sortant, je croise un gars avec des rayures sur son pull, qui laissent de longues trainées de lumières, wo je suis vraiment crevée, les lumières laissent de longs filaments quand je regarde vite. Comme une photo over exposée...

1 commentaire:

Doudou a dit...

C'est probablement l'huile de ton poulet.