Holy Pop Montréal
Encore une belle soirée signée Pop Montréal.
Je ne comprends pas, je crois que j'ai plus d'estampes sur les mains que de concerts vus. On vérifiera en faisant le compte à la fin de ce récit.
C'est The Coast, groupe de Toronto, aux 3 minots qui sont les premiers cochés sur la liste. Pas que je voulais particulièrement les voir.
Je ne faisais que passer par là. Pourquoi ne pas entrer.
En fait, je voulais surtout une estampe pour plus tard.
Alors voici à quoi ils ressemblent en vidéo.
Ça ne révolutionne rien.
On reste le temps de 2-3 chansons et on quitte.
On passe ensuite devant l'église Saint-Jean-Baptiste.
Convaincues de ne pas pouvoir entrer, on se risque tout de même, histoire de scèner dans l'entrée pour peut-être apercevoir un point qui chante au loin.
À notre grande surprise, on réussit à entrer sans difficulté.
Patti Smith n'a même pas encore commencé. C'est une question de secondes.
Holy Paris, Holy Children, petit coup de clarinette, Holy Women, Holy ci, autre petit coup de clarinette, Holy ça, Holy bla bla, Holy Montreal (foule en délire qui crie, comme si Hubert Reeves venait de dire la phrase la plus brillante sur Terre), Holy every body, Holy Holy Holy...
Le son est franchement bon. Mais les légendes... bof. Le Père Noël aussi est une légende et s'il faisait un show, je ne pense pas que ce serait bon pour autant.
Vendredi matin, je dois avouer que je ne suis pas allée à mon cours. Un cours de traduction.
Pour me reprendre, quand je croise Bloodshot Bill devant la Sala Rossa, j'exerce mon anglais. Bla bla blahhh bla bli bleuhh. Ça fait dur mais je l'aime tellement ce mec. Et un chit chat avec Bloodshot Bill, ça se glisse tellement bien en plein milieu d'une soirée.
Après cet interlude présenté par namedrop Montréal, revenons à notre récit. Légende contre légende, c'est Michel Pagliaro qui fait chavirer mon coeur.
Un Club Soda loin d'être plein mais où les lunettes soleil ont la cote. De chaque côté de la foule, il y a des femmes teintes platine qui portent fièrement ces verres qui doivent les protéger des UVA et UVB.
Malheureusement, j'imagine qu'on arrive un peu trop tard pour entendre ses ballades. Je vous montre donc des extraits de L'espion, Les bombes et J'entends frapper:
Juste en face, aux Katacombes, il y a les gentils Hexes & Ohs.
J'aimerais les aimer. Pour vrai. Mais je suis toujours déçue quand je les vois. On dirait qu'ils veulent aller quelque part mais qu'ils n'y arrivent pas. Tout est là. En tout cas, les idées sont là. Mais ça ne débloque jamais. Ils pourraient tellement exploser en show mais non. De mon vécu, ce n'est jamais arrivé. Je me disais qu'avec le temps, ils me surprendraient. Non.
Vidéo
Je veux partir mais on m'accroche au bar.
On me dit que pour 6$, on a tout ça:
Et on remet ça encore et encore.
C'est jour de TPS après tout.
Il y a quoi ensuite?
Les survoltés Golden Dogs aux 3 minots.
Je les avais vus il y a exactement un an, à l'Hémisphère Gauche, dans le cadre de ce festival chéri, juste avant d'aller voir Malajube et TTC en pleine nuit au Fractal. Ils m'avaient gagnée. Ce soir, mon amour n'était que plus fort.
Après un smoked meat, on va montrer à tout le monde qu'on n'a pas besoin d'être habillés comme des clowns aux partys Peer Pressure pour avoir du fun.
C'est au Coda Club que ça se passe.
Jadis, dans une pub, on pouvait entendre une voix au français cassé qui disait: venez chez Dimitri!
C'est là l'after cette nuit.
Non merci. Ça doit sentir l'animal mort là-dedans.
Jour: 3
Nombre de salles visitées: 5
Nombre d'estampes: 6
Pourcentage de plaisir: 100
1 commentaire:
vas tu te lavé svp!
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