mercredi 2 janvier 2008

NYE à NYC

29.
Je ne sais plus quoi sortir de ma valise. Elle est trop pleine pour fermer. Toutes mes robes y sont, mes souliers argent, tous mes vêtements préférés et beaucoup d'articles superflus qui me sont chers pour être prête à toute éventualité. Oh tiens, Annie vient de m'offrir un chandail de laine, j'ai hâte de le mettre. Dans la valise!
Départ pour NYC.
2 Canadiens, 1 Australien et 1 Française traversent la frontière.
Douanier: Et qu'est-ce que Catherine fait à Montréal? (en anglais évidemment)
Moi: I'm a writer
On peut vraiment s'inventer une vie.
Personne n'a de iPod, c'est bien. Un peu de country et beaucoup de silence.
On arrive dans Time Square tard samedi soir. Ça brille, ça flashe.
Late dinner dans un bar français du Chinatown.
Oups, pas de place où coucher.
Je dors sur le truc le plus moelleux (en l'occurence, un tapis) du salon d'un appart emprunté.

30.
On part à l'aventure dans NY.
On marche on marche on marche. Nice.
On rejoint les amis.
Dégustation de champagne et woup, beaucoup de bouteilles de vin dans un restaurant sympa.
On ferme le resto et on se promène de bar en bar.
Pub, bar, saloon, Coyote Ugly, je danse sur le comptoir.
4:00 arrive, oups, pas de place où coucher.
Je dors sur le plancher d'une chambre d'hôtel de 5 inconnus. On rit beaucoup.

31.
Deuxième matin dans cette belle ville. On marche encore beaucoup.
Je commence à m'y retrouver un peu. Manhattan, je t'aime.
Un bain de coucher de soleil devant la statue de la Liberté. On chill comme des mouettes.
Verre de vin chez les nouveaux mariés, nous nous perdons et sommes en retard pour le souper. On ne peut plus acheter de vin et nous arrivons au Liban dans Brooklyn avec des bouteilles de Brooklyn.
Kiss kiss bonne année, relax, relativement calme, cool.
Je dors dans un lit avec Macaulay Culkin (il a le look qu'il a dans le film Party Monster).

1.
Réveil moelleux.
On marche et c'est chouette. Vraiment chouette. Détour par les endroits méconnus de New York. Tiens, si on allait manger notre immense bagel au saumon fumé dans Central Park pour déjeuner. Cool oui, mais allons chercher la voiture avant.
Voiture laissée dans SoHo la veille.
Nous sommes heureux de retrouver la voiture en bon état et sans PV. On approche et tout va bien. Oups, le coffre est vide. Plus de valises. (relire les premières lignes du texte pour bien saisir le mal que je ressens présentement)
Respire, soupir, sourire.
Policier blasé. On va dire que cet événement a terminé l'année et qu'il ne l'a pas amorcée.
Il me reste tout de même une jolie image en tête. En ouvrant le coffre, outre la disparition des valises, c'est surtout juste une paire de bottes de cowboy et un livre de Bret Easton Ellis qui nous attendaient.
Poétique.

4 commentaires:

Gilidor a dit...

You ARE a writer. Sérieux, j'ai eu l'impression de vivre toutes ces émotions en te lisant - le punch est pas mal rough, mais j'espère que tu ne regrettes pas le reste malgré ça. You gotta know when to hold em, know when to fold em, etc.

Ah, et: un gars qui ressemblait à Macaulay ou LE Macaulay?

Christophe a dit...

Wouach, sale souvenir quand même ! Je compatis ! Et te souhaite une année bien meilleure que son premier jour.
A Montréal, le plan Carton rouge dont on avait parlé n'a pas eu lieu. Le réveillon fut plutôt improvisé mais finalement très réussi. On se remet tout doucement. Bonne année encore !

Anonyme a dit...

Oh, dur.

Je compatis.

J'ai oublié mon sac à dos (oui des fois je sors avec un sac à dos, ça fait genre... genre j'ai un sac à dos) au CODA, je suis retourné le chercher aujourd'hui, coup de bol on me l'avait mis de côté, mais pas de chance il n'y avait plus la boite de foie gras dedans... Ainsi que les 3 avocats.

Je sais ça ne se compare pas, mais cette boite de foie gras était un cadeau de France de ma maman. Flute et saperlipopette!

On ne m'y reprendra plus (dit-il à chaque fois).

Toujours est-il qu'en sortant quelques heures plus tard de ce formidable after au coin Van Horne / Du Parc (si quelqu'un a des infos sur les soirées là-bas merci de m'écrire), j'ai trouvé 5 dollars...

Que dois-je en conclure?

Que j'ai bien raconté ma vie sur ton blog.

Bonne nuit,

nicolas
nickog@hotmail.fr

Doudou a dit...

Gilidor: Je ne regrette vraiment pas le reste malgré ça. Ça reste que du matériel. Du matériel que j'aimais mais du matériel pareil. Je vais organiser un show et le prix d'entrée sera un morceau de vêtement.
Comme je n'avais pas vraiment dormi lors des deux nuits précédentes, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait vraiment de LE Macaulay (oui, de le). Puis, au réveil, j'ai vu que ce n'était pas lui. C'était plutôt Heath Ledger. Ou pas. C'était un beau garçon en tout cas.

Christophe: Bonne année aussi.

Nico: Une adresse courriel! Tu as reçu du spam, va voir.