C'est la journée des handicapés mentaux
Je pense que c'est la thématique du jour sur l'esplanade de la Place des Arts. J'en ai jamais vu autant, ils sont tous en sortie de groupe, ce qui peut donner d'excellents résultats côté entertainement, mais au moins il me laissent tranquille, comme ça j'ai le temps de vous parler de quelques concerts que j'ai vus. Shit, une famille de gros Américains vient de s'évacher dans mes divans...
Je suis comme dans un camp de vacances en ce moment. On est là 24h sur 24, ou presque, on se fait des amis, des connaissances, on fait des activités qu'on aime, d'autres qu'on apprécie un peu moins. Et des fois, faire du canot-camping, ça à l'air plate pis on finit par en garder d'excellents souvenirs pis par s'amuser, exactement comme certains shows de jazz.
Tout d'abord, revenons en arrière, au 26 juin. Jour de début. Ce soir-là, je me suis contenté d'aller au cocktail d'ouverture dans le superbe pavillon Heineken (qui s'appellera pavillon Air transat pendant les Francos), parce que je suis une pro-pute de lancement, comme vous le verrez dans urler.tv d'ailleurs. J'ai aussi tenté ma chance au Métropolis. J'ai raté Vieux Farka touré, et Pigeon m'a gentiment présentée à ses amies hors milieu, et j'ai vu Salif Keita d'assez près. C'était bon, mais moi j'aime ça quand ça buche plus. Volontairement raté l'hommage à Cohen, les pratiques de l'après-midi m'avaient fait croire que ce serait trop trop trop smooth, et plate finalement.
Salif Keita:
Vendredi 27 juin:
Robotto est venu me rejoindre à 18h pour aller voir le saxophone summit, Ravi Coltrane et Dave Liebman étaient mes deux favoris, Joe Lovano un peu moins. C'était carrément une orgie de saxophones, décoiffant et dépaysant, mais ô combien efficace. Puis trésor est venu me rejoindre, on allait voir un show plus tard.
Entre plusieurs visites au lounge pour boire quelques Heineken pas fraîches, on a flâné aux shows de Marcus Miller, Martha High, une choriste de James Brown, et Guy Bélanger. Ensuite à minuit au Club Soda, j'ai vu cet oiseau de malheur de Alice Russell:
Elle a un MySpace qui sonne bien, on la met dans le panier amy-duffy-adele-lily, j'avais très hâte au show. Mais... Elle crie tellement tout le temps, sans nuance, que la joie des premières pièces se change vite en agacement. On est partis avant la fin. Mais j'aimais son sideman, qui était dodu comme un poulet de grain, mais qui chantait bien plus aigu qu'elle. Et elle avait un suit de Aladin en paillettes avec des plumes et du glitter, non.
Deux jours à la fois, je commence un autre post dans deux minutes pour vous conter samedi 28 et dimanche 29.
2 commentaires:
wow j'adore ta robe Annie
ah, elle fait partie de l'une des 11 différentes robes portées au festival cette année !
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