Tu as le temps de me lire ?

Le week end de la gay pride est sans contredit le week end le plus excitant de l’année. Ambiance délurée et festive, danse dans la rue sous le soleil entourée de beaux hommes beiges torses nus, spectacles rock déjantés, voilà autant de caractéristiques aguichantes qui nous dirigent vers un week end assurément réussi.

Pour la dernière journée, dimanche, je débarque au Metro sherbrooke et descends la côte menant vers ste-catherine. Le beat est très bon, je ne peux m’empêcher de sourire tellement j’aime cette ville. Je rejoins Guilou au Archambault, la seule branche intéressante de Quebecor. Nous nous dirigeons vers la scène Rock Garage ou Kids on TV feront une apparition un peu plus tard. Sur le chemin, Beaulac et St-Mikael (oui, le cachalot) se farcissent un Hot-Dog. Il se trompe de sauce et mets de la sauce piquante au lieu du Ketchup, aspergeant le capri (c’est fini) vert de Mme Beaulac.

Ils nous emmènent dans un tourbillon d’hommes en torse, se frayant un chemin parmi les Bears et muscle brain de ce monde. Beaulac se commande un autre hot dog, elle affirme vouloir essayer toutes les sortes de roteux sur le site. Une musique house fracassante inonde le quartier latin, nous traversons cette foule pour aller devant la scène. Nous perdons Guilou en chemin, elle est petite et je l’imagine rentrer à la maison piteuse parce qu’elle a perdu ses amis. Nous dansons une bonne heure, Mikael ne cesse de remplir son verre clandestinement avec des canettes de Molson Ex, Beaulac boit son gin aux pommes. Moi j’ai décidé de ne pas boire cet après midi.

Retour à la scène Sex Garage. Plastic Patrick nous présente ‘le petit bonbon de montréal’; Dusty. C’est vraiment très mauvais musicalement, mais au moins il nous diverti lorsque ses deux fag hags viennent l’enduire de crème visqueuse. Beaulac quitte pour aller voir les Doors au centre Bell (?!?!?!?!), je dis bye au beau mikael (oh, en passant, il fréquente la serveuse du Dakota)

Nous allons manger un peu de cheval et de vin rosé chez Guilou, sa soeur fréquente un motté tout droit sorti des années 80, mais gentil. Nous revenons sur les lieux gais rejoindre doudou, je me prends une coupe de champagne, que la fiesta commence. Je garde en tête ce Monsieur cuir, avec un chapeau haut de forme déguisé en casquette noire, une poignée de métal avec des lanières de cuir pendant à son manche, une demie jupe laissant entrevoir son sexe lors de ses déplacement latéraux. Il est chaussé de bottes noires délicates à plateforme, peut être que c’est pour ça qu’il se déplace de côté en dansant et souriant.

Doudou initie Arnaud, son nouveau coloc gentil, à la vie montréalaise. Belle entrée en matière, nous allons danser sur quelques chansons house, rok ou disco. La scène Sex garage est morte. Comme si elle avait manqué de GHB, je n’ai jamais su si les Lesbians on ecstasy et Veronica Lipgloss avaient joué. Direction les francofolies, Allons voir caféine. Nous trouvons Fred Perron avec une fille très mignonne aux foufs. Ils allaient aussi voir Caféine alors nous partons en randonnée. Je croise Mikael pour la 12e fois aujourd’hui. Le spectacle est énergique, Xavier Caféine habillé d’une chemise rouge et d’une veste de cuir nous lance ces quelques paroles et commentaires :

Ahooo, cette ville va me rendre fou, Montréal, tu n’es qu’une Salope

Gros vicieux, Avec mes yeux de gros Vicieux, au fond j’suis juste un vieux jaloux de loup garou.

En présentant son Band : et moi, évidemment je suis Plume Latraverse mesdames et messieurs