Un lancement et quatre itinérants

Je me pointe le bout du nez (froid) à l'esco à 19:00. Il n'y a que Navet Confit acomptoiré seul devant sa bière. Il tient à me préciser qu'il est venu pour le lancement de l'album de Natasha. Je croyais qu'un lancement ça commençait à l'heure. Quand Alex arrive, nous en venons à la conclusion ensemble que quand il s'agit de lancement sans RSVP, l'horaire n'est pas respecté. Explication acceptée.

C'est à 20:30 (au moins) que les premières notes post sound-check se font entendre. Ils débutent avec Esclavo del rocanrol; un des hit cismien. Je n'ai pas eu le temps d'écouter l'album au compet encore mais je peux au moins vous dire que si c'est comme ce que j'ai entendu ce soir, vous avez devant vos yeux une cliente satisfaite. "Gracias pour tes paroles Man!" Natasha a un batteur attachant et un chanteur mignon (bon... quelle phrase clichée). Ils font trois petits tours et puis s'en vont. Une heure plus tard c'est terminé. Un mal pour un bien

Un mal pour un bien car ça me permet de sauter dans la légume-mobile, de ramasser CEH au passage et de me rendre au Parc Émilie-Gamelin où l'ATSA a installé son mani-festival État d'urgence jusqu'à dimanche.

J'entre dans la salle tente où (yé) je peux voir Le Husky. Même si j'ai vu et revu Le Husky en show, je suis toujours contente. Ce qu'il y a de particulier cette fois, c'est la foule. Personne de blasé et même un spectateur qui joue de la cuillère. Oui oui, vous avez bien lu, PERSONNE DE BLASÉ! Ça fait du bien.
Mention spéciale: Première fois que je vois Le Husky sans chapeau.

Dans le métro, pour le retour, j'ai peine à entrer dans le wagon bondé de partisans du Canadiens. C'est ce soir qu'au Centre Bell on remettait la photo d'équipe officielle. Malgré tout le respect que j'ai pour lui, je ne comprends toujours pas ce que Youppi! fait là.