Tant pis pour les enfants fluos

Peignée comme un jour de pluie et vêtue comme une veille de lavage, je me rends au Divan orange ce soir.

C'est la section Bubble Gum de Sperme et Bubble Gum.
Il n'y a pas beaucoup de gens.
Même pas 100? Même pas 75? Je ne sais pas compter.

On m'avait avertie que ça allait commencer de "bonheur". C'était plus ou moins vrai.
Après avoir joué les rock stars devant un appareil photo, Matt Fuzz est monté sur le stage vers 22h00.

Je dois être honnête, je n'ai pas vraiment écouté. Je n'ai pas porté vraiment attention. Je parlais avec mon voisin. Il y avait longtemps que je l'avais vu. Ne vous en faites pas, j'étais quand même un peu reculée, je ne jasais pas en plein milieu devant le stage. Mais c'est aussi que Matt Fuzz sur un stage ou là, pour moi, la différence n'est pas énorme. J'aime bien quand il chante par contre. Il n'a pas l'air très à l'aise mais ça viendra. Avec l'équipe de pimpage qui est derrière lui, je ne m'inquiète pas.
J'aime quand il chante et j'aime aussi l'autre pièce où quelqu'un d'autre chante. Mais d'où sort la voix? Je croyais que tous les sons venaient du Game Boy. Nous en venons à la conclusion que ce doit être quelqu'un d'assez petit pour entrer dans le Game Boy. Pourquoi pas Paul Cagelet. Après tout, il est dans le showbiz.
J'achète le tout petit cd mignon que vous pouvez acheter ici pour 8$.

Clap clap clap, Matt Fuzz a fini. J'ai l'air négative mais non. Je l'aime quand même Matt Fuzz en show.

Comme le Divan Orange s'était presque transformé en four crématoire, tout le monde sort.

Je dois avouer que je ne rentre pas tout de suite quand Les Temps Liquides commencent. Mais c'est qu'il fait vraiment chaud. Bla bla bla dehors. C'est plaisant.

Mais comme ça semble être un bon show, je rentre. Juste à temps pour entendre et voir Roxanne qui se prend pour une chanteuse japonaise le temps d'une chanson. Délicieux. Je ne connais pas beaucoup le répertoire des Temps Liquides mais donnons-leur ça, ils sont intrigants et donnent envie d'en entendre plus.

Puis là, je sors dehors pour vrai et ne reviens pas pour entendre The O-Voids. Ce que j'entends de l'extérieur me suffit. À l'extérieur, l'air est bon et les gens aussi.

Je rentre pour Meta Gruau. J'aime ça moi. Une fille et deux garçons. En me dirigeant vers la salle d'eau, je prends ma première photo de la soirée (ben oui j'ai écrit la salle d'eau):

Vous ne voyez rien?
N'ajustez pas votre écran. C'est normal. je ne suis pas une vraie photographe comme Julie Artacho.

Ils rockent la place:


Mon voisin me fait remarquer que ça sonne comme du Malajube.
Je ne partage pas trop l'avis, mais il n'a pas tort sur celle-là:

Disons que c'est un peu moins propre.

Puis, moment fort, Half Baked.
Vous vous souvenez comme je les avais aimés la première fois que je les avais vus? Je suis moins bouche-bée cette fois, mais tout aussi satisfaite.



Est-ce que quelqu'un peu me dire comment ça se fait que ce groupe ne remplit pas plus la salle? Ils sont merveilleux en live. Vraiment. Une énergie qu'on retrouve trop rarement. Ce n'est pas forcé. Ça semble tout naturel. Il ne pourrait en être autrement.
Il n'y a pas de date annoncée pour Montréal mais la prochaine fois, vous allez venir hein?


Pourquoi: Tant pis pour les enfants fluos? me demandez-vous.
Parce que je ne devais pas rester longtemps au Divan Orange et aller au deuxième anniversaire de Peer Pressure.
Mais vous savez, je commence à en avoir marre un peu de ce: voir et se faire voir.
Les vrais shows, ça se passe dans le cadre de festivals comme Sperme et Bubble Gum. C'est tout. Y'en a marre de ces soirées où tout le monde regarde comment tu es habillé, qu'est-ce que tu fais, avec qui tu parles, avec qui on t'a vu parler. Ouais! J'étais là! Tout le monde était là! Yeah!