Ce n'est pas une parade digne de ce nom

Le National est une belle salle.
C'est charmant comme tout.
Petite mais avec un très haut plafond et un superbe lustre suspendu à un plafond fait en grosses Caramilk.

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Première première partie. Plutôt... emmerdante.
Lam me dit que c'est de la musique pour dormir. Il n'a pas tout à fait tort.
Je ne sais même pas ce que c'est et je ne chercherai pas nomplus. Ça me laisse indifférente.

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Après une longue pause, (imaginez, j'ai le temps de discuter avec les amis, me faire dire que je ressemble à un clown, faire quelques pas de danse, aller au trash palace porter ma veste, revenir à la salle, parler encore et bla bla et là...) Holy Fuck commence

Ça c'est bon. Franchement. 4, 5 ou 6 personnes (tout dépendant) piochent sur de drôles d'instruments en s'affolant et ça donne des super beats et le goût de danser.
Chaque fois que je vais voir un show (sauf dimanche dernier) je tombe amoureuse de quelqu'un. Là, c'était le gars au centre. Je ne sais pas son nom. C'est le type qui avait une belle chemise. Lui qui jouait du polygraphe. Oui oui.. le polygraphe, détecteur de mensonge, papier film, 35mm, Je ne sais pas c'est quoi mais il était beau à regarder. Avec tous ces fils qu'il débranchait et rebranchait à vive allure.
Ça m'a réveillée Holy Fuck. C'était franchement bon.

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Et là, longue longue longue longue longue pause.
Beaucoup trop longue. J'ai même pensé rentrer à la maison mais avec la qualité du dernier album de Wolf Parade, je ne pouvais pas rentrer à la maison, je l'aurais regretté.

J'aurais dû rentrer. Parce qu'après presque 30 minutes d'attente, Wolf Parade nous a offert uns de ces merdes de prestations.
Il y a un an, Wolf Parade m'avait laissée froide. Je comprends pourquoi. Ils sont nuls en show!
Ils nous ont donné un excellent album qui garoche.
Ils ne sont pas capables de nous le donner en concert.
Trop saouls, trop starlettes, trop confiants, trop.. Ontariens, Je ne sais pas quelle est la véritable raison mais c'était pas bon. Ça manque de puissance.
On veut se faire dépeigner!

C'est comme si chaque membre était dans une bouteille et qu'il jouait ce qu'il a à jouer. Ils sont tous vraiment dans leur trip là mais ça ne nous rejoint pas. Ça ne semble pas rejoindre nomplus le reste du groupe.

Imaginez des garçons sur une scène qui se masturbent tous un à côté de l'autre. Ils le font probablement bien et c'est surement exactement comme ça qu'ils veulent que ça sonne mais nous on s'en fout.

On veut du Rock putain!
De la puissance!
On veut qu'ils nous atteignent (prière d'oublier la comparaison avec la masturbation ici)

Ok je vais me coucher en rêvant de ce qu'aurait pu être un concert à la hauteur du disque